1er mai 2020 – 16 mai 2020
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En lui décernant son prix d’Exposition Mathématique, la Société Mathématique Américaine célébrait ainsi le style de Conway :
He has a rare gift for naming mathematical objects, and for inventing useful mathematical notations. His joy in mathematics is clearly evident in all that he writes (2000 Steele Prizes, Notices of the AMS).
Conway relatait avec humour son expérience personnelle de la fragilité des résultats en théorie des groupes – la construction d’un groupe venant souvent mettre à bas une preuve antérieure de son impossibilité :
The trouble is that groups behave in astonishingly subtle ways that make them psychologically rather difficult to grasp. We might say that they are adept at doing large numbers of impossible things well before breakfast (The Mathematical Intelligencer, 1980).
Le rayon de soleil suivant illustre la joie que me communiquait le style mathématique de ce forgeur de notions et de notations. A l’instar du petit théorème de Fermat, il l’avait baptipsé My little theorem.
Les triangles équilatéraux se caractérisent par la propriété que chaque rapport de deux côtés et chaque rapport de deux angles est rationnel (John Horton Conway, The Mathematical Intelligencer, 2014).
The Princeton mathemagician, who died in April, left an engaging legacy of numerical gamesmanship (Siobhan Roberts, The New York Times, 2020).
The legendary mathematician, who died on April 11, was curious, colorful and one of the greatest problem-solvers of his generation (Kevin Hartnett, Quanta Magazine, 2020).
John Horton Conway is a cross between Archimedes, Mick Jagger and Salvador Dalí. For many years, he worried that his obsession with playing silly games was ruining his career – until he realised that it could lead to extraordinary discoveries (Siobhan Roberts, The Guardian, 2015).
De la rencontre de l’artiste Man Ray avec le monde mystérieux des mathématiciens émerge l’une des plus importantes séries artistiques du surréalisme, « les équations shakespeariennes », mêlant sciences et poésie. Un film de de Quentin Lazzarotto, avec :
Patrice Jeener évoque son travail quotidien : des centaines de gravures qui représentent des graphiques, des concepts et des objets mathématiques. Voilà 50 ans qu’il a décidé de mêler la pureté des équations avec la noblesse du cuivre et du burin. A travers cet art méconnu de la gravure, il rend sensible l’imaginaire mystérieux des mathématiciens. Ces formes arabesques sont comme autant de rêves de science-fiction, de rêves d’univers, qui nous transportent au cœur de l’esprit des mathématiques et de la création artistique. Deux mondes finalement pas si différents.
Avec Thibault Damour, physicien théoricien, IHES ; Jean-Philippe Uzan, physicien théoricien IHP/IAP/CNRS ; Cédric Villani, mathématicien, IHP/CNRS/UPMC; et alii.
Portrait de l’ingénieur-mathématicien Claude Shannon, inventeur de la théorie de l’information. Film présenté dans le cadre de l’exposition le magicien des codes
au musée des arts et métiers. Avec Cédric Villani et Yann Ollivier.
Claude Shannon, père fondateur de la théorie de l’information, aurait eu 100 ans en 2016. La théorie de la communication qu’il a élaborée initie trois domaines de recherches : l’échantillonnage, la compression et les codes correcteurs.
Cours de Master 1 d’Antoine Chambert-Loir. Le cours s’articule autour de trois théorèmes de Claude Shannon avec des problématiques différentes autour de la numérisation optimale et la transmission de l’information.
Textes et exposés du séminaire Bourbaphy (2018) sur la théorie de l’information :
Les mathématiques de l’information (Cycle de conférences pour les professeurs de classes préparatoires, présentées à l’École Normale Supérieure de Paris, 2017).
Claude Shannon et la compression des données, Gabriel Peyré (Images des Mathématiques, 2016).
Mathouriste, à partir d’un Doodle, 2016.